Les besoins de l’Homme mettent en dérive le développement durable de la planète.
La perte des surfaces forestières est causée par de nombreux facteurs tels les activités humaines ou la nature elle même. Parmi les facteurs naturels on retrouve notamment les incendies de forêt, les maladies pouvant affecter les arbres ou les parasites.
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Ce sont surtout des activités humaines qui sont responsables de la déforestation au niveau mondial. D’après le rapport sur l’Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l’agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d’infrastructures (routes, barrages) d’abord, puis les activités minières et enfin l’urbanisation.
Ce phénomène est aussi l’origine de la fragilité des sols. En effet, la présence d’une forêt sur un sol tend à rendre ce sol plus riche en matière organique, mais aussi plus résistant aux intempéries ou à l’érosion. De ce fait, lorsqu’un espace forestier est détruit, le sol se fragilise peu à peu et rend l’écosystème plus vulnérable aux catastrophes naturelles comme les glissements de terrain ou les inondations.
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La déforestation a des répercutions sur le climat. Car, il joue un rôle majeur dans le changement climatique. En effet, les arbres stockent du CO2 tout au long de leur vie. En détruisant ces arbres, on réduit donc la capacité de l’écosystème mondial à stocker du CO2. Moins d’arbres, c’est moins de CO2 absorbé et donc plus d’effet de serre. De ce fait, on estime que la déforestation est responsable à l’échelle mondiale de l’équivalent de 11.3% des émissions de CO2 d’origine anthropique, ce qui en fait l’un des plus gros facteur de réchauffement climatique à peu près à égalité avec le transport routier et la consommation énergétique des bâtiments.