Cette initiative est une avancée dans la lutte contre la pollution dans ce pays.
l’Association du polystyrène de l’Afrique du Sud a inauguré le 1er novembre 2021, une nouvelle usine de recyclage des déchets de polystyrène. Implantée à Khaya Khanya, dans la ville d’Atlantis (province du Cap occidental) en Afrique du Sud, cette usine transformera ces déchets plastiques en pavés. Fabriqués et brevetés par Hilton Cowie, les pavés qui sortent de l’usine sont utilisés dans le domaine de la construction, notamment des maisons, des cliniques, des centres commerciaux ou encore des bâtiments commerciaux. Une maison RDP de 80 m2 peut exploiter au moins 550 kg de déchets de polystyrène .Selon l’entreprise, 25 tonnes de polystyrène seront traitées et recyclées par mois. Cette capacité qui devrait augmenter d’au moins 5 % au cours de la première année de vie de l’usine. 804121
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Le procédé de fabrication des pavés
Une fois collecté et recyclé, le polystyrène est mélangé à un agrégat de ciment spécial pour obtenir les pavés. Ce mélange rendrait le produit fini étanche et ignifuge. Ces briques ont également l’avantage d’avoir, une excellente isolation contre le froid, la chaleur et le bruit.
À en croire Adri Spangenberg, le responsable du polystyrène chez Polyco (Polyolefin Responsibility Organisation), l’unité de recyclage de Khaya Khanya est la première de ce type en Afrique du Sud. L’Association du polystyrène de l’Afrique du Sud envisage de construire d’autres installations dans les différentes régions du pays au cours des cinq prochaines années.
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Les enjeux
Caban Investments a aidé à réunir le capital nécessaire à la construction de la nouvelle usine et à identifier les entrepreneurs locaux qui seront les moteurs du projet de recyclage de déchets de polystyrène (emballages alimentaires, couverts jetables, plats à emporter etc) en Afrique du Sud. Abandonner dans la nature, ces déchets s’entassent dans le sol et émettent des gaz, contaminant l’air et la nappe phréatique. Cette initiative permettra également d’employés plusieurs jeunes et de participer ainsi à la rédaction du chômage en Afrique du Sud.
