la conversion des moteurs à essence en moteurs électriques contribue à réduire les émissions de gaz toxiques. Une avancée qui va permettre aux automobilistes de faire non seulement une économie de 100 francs rwandais sur le litre de carburant et aussi d’utiliser une batterie qui va leur permettre de parcourir 60 kilomètres au lieu de 35 km avec un moteur à essence.
lire aussi : Côte d’Ivoire, le Forum d’investissement pour l’accès à l’énergie en Afrique
Les motos-taxis électriques apportent une grande impulsion dans le développement des transports urbains au Rwanda. Ils sont également une énorme bouffée d’oxygène dans la réduction des émissions des gaz toxiques dans un pays où les véhicules énergivores dominent les routes du pays. L’argument en faveur de la conversion des moteurs essence en moteurs électrique est solide. Selon Donald Kabanda, le PDG de Rwanda Electric Motors Limited « Une batterie peut couvrir jusqu’à 60 kilomètres et elle coûte 900 francs rwandais. si vous la comparez à un litre d’essence qui coûte environ 1 000 francs rwandais et qui ne couvre que 35 kilomètres, il y a un avantage pour les coureurs »
L’inconvénient pour plusieurs motocyclistes se situe au niveau du faible réseau de recharge et des distances à parcourir pour un point de recharge. Dans l’ensemble, les moteurs à essence offrent une grande satisfaction à en croire Evode Niyorurema, vendeur de motos qui s’est confié à nos confrères d’Africanews « mes clients sont satisfaits par les opportunités qu’offre les motos électriques. Ils se déplacent si bien par rapport aux motos à essence. »
la rédaction vous propose : Énergies renouvelables, 1,475 milliards de dollars pour l’optimisation
Les autorités dans leur lutte acharnée contre les émissions de gaz toxiques prévoient de convertir 30% des motos, 20 % des bus et 25 % des mini et micro bus à l’électricité d’ici 2030. À ce jour, le gouvernement a modernisé 80 % des vélos et des vélos purement électriques ont été mis sur pied. Soit 200 vélos, qui sont déjà en service. Cette politique de reconversion est financée par le gouvernement rwandais et le Programme des Nations Unies pour le développement.