Au Kenya, les produits agrochimiques comme les pesticides et les herbicides sont considérés comme les principaux polluants au sein des fleuves, des rivières et autres lacs dans les zones rurales. Ces produits agrochimiques ont la réputation de s’infiltrer dans le sol et de ruisseler pour rejoindre les rivières et les lacs. Ils attaquent généralement la faune et la flore aquatique et sont nocifs pour l’être humain lorsqu’ils sont utilisés dans les plantations pour repousser les mauvaises herbes, les insectes et les rongeurs. Pour limiter les risques, la solution Push-pull implémentée dans le pays et commence à porter ses fruits.
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Une étude réalisée dans l’ouest du Kenya a permis de conclure que l’utilisation de la technique push-pull peut préserver les agriculteurs des pertes causées au paravent par l’utilisation des herbicides et pesticides qui transformaient les sols, les rendaient durs, infertiles et allaient jusqu’à attaquer la flore et la faune aquatique. Aujourd’hui, la solution Push-pull s’impose car elle améliore la fertilité des sols en apportant l’azote et en ajoutant de la matière organique. Ce qui entraîne des augmentations importantes de rendements des agriculteurs locaux. Le push-pull consiste à introduire une plante qui repousse les mauvaises herbes et les ravageurs de cultures. Cette technique moderne permet également de repousser les insectes piqueurs-suceurs, chenilles, mouches des fruits, et certains ravageurs telluriques comme les nématodes.
Selon Claire Nasike, de la campagne Food for Life de Greenpeace Rael Syombua, une agricultrice du sud-est du Kenya se prépare également à implémenter la solution Push-pull dans sa ferme. Pour elle, technologie push-pull est un moyen efficace pour intercaler les cultures céréalières des légumineuses ayant un pouvoir répulsif contre les insectes du genre Wambui Mwihaki.
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Les chercheurs qui Travaillent avec les 642 agriculteurs de 56 villages répartis en huit comtés ont conclu que les agriculteurs qui appliquent la méthode push-pull doublent presque leurs rendements par rapport à leurs voisins qui ne l’utilisaient pas. Une pratique qui peut aider les agriculteurs à obtenir un revenu supplémentaire. « Il s’agit d’une méthode agricole écologique qui combine l’innovation et la science moderne avec le respect de la nature et de la biodiversité. » précise Nasike, interrogé par RFI.