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Un présumé trafiquant d’écailles de pangolin mis aux arrêts au Gabon

by AfriVe

Un Gabonais de 37 ans a été mis aux arrêts le 11 janvier dernier à Libreville. Il a été  surpris avec deux sacs de 46 kg chacun rempli d’écailles de pangolin. le procureur de la République l’ accuse de détention et de commercialisation des produits d’une espèce classée en danger et à protéger absolument.  

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La Police judiciaire gabonaise et la Direction de la lutte contre le braconnage dans leur lutte contre le braconnage et tout autre type de trafic animalier ont de nouveau mis aux arrêts un homme de 37 ans.  Auguste Tchoua Riwele a été arrêté le 11 janvier dernier par un groupe mixte aux environs de 12 heures. selon l’équipe mixte de lutte contre le braconnage, il avait en sa possession deux sacs de 46 kg d’écailles de pangolin géant.  

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L’équipe mixte de lutte contre le braconnage a saisi le butin grâce à la dénonciation d’une source qui avait pour habitude de voir des transactions d’écailles de pangolin géant se dérouler à Bas de Gue-Gue, dans le premier arrondissement de Libreville. L’équipe d’intervention a mis la main sur le vendeur Auguste Tchoua Riwele alors qu’il préparait sa transaction commerciale. Lors de son premier interrogatoire, le mis en cause a affirmé que les sacs appartenaient aux pêcheurs des campements voisins. Au cours de la contre-interrogatoire, il a révélé qu’il avait obtenu les sacs d’écailles du pangolin géant auprès des chasseurs sur le tronçon Kango-Bifoun-Lambaréné. Selon une étude internationale, publiée en juillet 2017 dans la revue Conservation letters, le trafic de pangolins en Afrique a augmenté de 150 % entre 1970 et 2014. Contrairement aux grands mammifères du continent, le pangolin n’est pas traqué pour devenir un trophée mais pour être revendu en Asie. Pour estimer l’ampleur de la chasse aux pangolins, les chercheurs ont analysé des données issues de 113 sites, dans 14 pays d’Afrique centrale, principalement le Cameroun, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale, le Gabon, la République démocratique du Congo et la République du Congo. L’étude révèle qu’entre 500 000 et 2,7 millions de pangolins sont capturés chaque année dans les forêts de ces pays

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