Le Maroc a mis sur pied un programme spécial qui va permettre de soutenir les apiculteurs touchés par le phénomène de disparition des colonies d’abeilles. C’est une somme de 130 millions de Dirham qui sera injecté dans la filière pour prétendre reconstruire les ruches infectées par la distribution de nouvelles colonies d’abeilles. Le constat a été fait récemment dans certaines régions du pays selon le ministère de l’Agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts.
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Pour aider les apiculteurs au Maroc, le gouvernement alloue un montant de 130 millions de dirhams. ces fonds serviront à prendre des mesures immédiates pour la reconstruction des ruches infectées par la distribution de nouvelles colonies d’abeilles et la mise en place d’une campagne nationale de traitement des ruches contre la maladie de varroase. Dans la continuité, les apiculteurs grâce à ces fonds pourront organiser des campagnes de sensibilisation au profit des apiculteurs, notamment en ce qui concerne les bonnes pratiques en matière d’apiculture.
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Samedi dernier, une séance de travail avec pour objectif d’examiner les causes de ce phénomène et de mettre sur pied des stratégies pour protéger le secteur apicole a été organisé en visioconférence, par le chef du gouvernement marocain et le ministre de l’Agriculture de la Pêche du Développement Rural et des eaux et forêts. A’ leurs côtés, le directeur général de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et le directeur central des filières de production. Au cours de cette réunion, le directeur général de l’ONSSA a présenté un exposé sur les mesures urgentes prises et qui ont démontré que ce phénomène est nouveau et qu’il peut être maitrisé.
Les investigations de laboratoires excluent l’hypothèse selon laquelle une maladie liée aux abeilles soit à l’origine de ce phénomène de disparition. Le phénomène connu sous l’appellation « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » a été constaté également dans certains pays en Europe et en Amérique.
Les premiers résultats démontrent que la faiblesse des précipitations, la diminution de la quantité et de la qualité de l’alimentation disponible pour les abeilles ou encore l’état de santé des ruches et les méthodes de prévention suivies sont les principales causes.
