Le média de l'écologie, de l'économie verte et de la croissance durable. Accueil » Alerte » Le plan « Room to Roam » pour sauver plusieurs éléphants

Le plan « Room to Roam » pour sauver plusieurs éléphants

by AfriVe

Un groupe international de conservation énonce des plans ambitieux pour étendre les couloirs des éléphants en Afrique qui permettraient aux animaux de se déplacer plus librement.  ​Non seulement à travers les frontières mais aussi sur la longueur et la largeur et du continent. Mais le plan « Room to Roam », encore au stade de la conception, fait face au défi difficile d’obtenir l’accord de milliers de propriétaires fonciers privés, traditionnels et publics. D’autres défenseurs de l’environnement disent que le plan du Fonds international pour la protection des animaux, bien que l’idéal à atteindre, ne traite pas de la manière dont il résoudrait le conflit homme-éléphant ou pourquoi les propriétaires fonciers devraient suivre.

Les éléphants de savane sont désormais limités à seulement 14 % de leur ancienne aire de répartition, souvent des poches isolées dans les parcs nationaux, les réserves forestières et les réserves fauniques. Cette situation où les éléphants sont embrigadés pourraient conduire à la consanguinité, accélérant ainsi le déclin et peut-être même l’extinction de certaines sous-populations d’éléphants. Ce besoin grandissant de créer un corridor pour la circulation des éléphants est alimenté par les pressions du changement climatique et de la croissance démographique humaine. Le plan, qui en est encore au stade conceptuel, impliquerait probablement le difficile défi d’avoir un accord avec des milliers de propriétaires fonciers privés, traditionnels et publics en Afrique orientale et australe. Ensemble, les deux régions abritent la majeure partie de la population d’éléphants qui compte environ 400 000 éléphants de savane.

Si le projet Room to Roam est mis sur pied dans les prochains mois voire les prochaines années, les porteurs de projet devraient identifier les zones de terres de tailles très variables entre les parcs nationaux actuels et les aires protégées au cours des 15 à 40 prochaines années afin que les éléphants puissent en bénéficier. Cela impliquerait également d’identifier des bailleurs de fonds et de gagner des communautés où la coexistence entre les humains et la faune n’est pas populaire.

En Afrique australe, la zone de conservation transfrontalière Kavango-Zambezi (TFCA) couvre près de 520 000 kilomètres carrés (200 000 miles carrés) et comprend des dizaines de parcs et de réserves de gibier dans cinq pays d’Afrique australe. La région abrite environ 250 000 éléphants.

You may also like

Leave a Comment