Quelques jours plus tôt, le gouvernement avait arrêté l’exportation de baobabs vivants de la côte et ordonné une enquête sur la façon dont un étranger avait été autorisé à sortir les arbres du pays. Il y a près de deux semaines, le même gouvernement a de nouveau approuvé l’exportation controversée des anciens baobabs de Kilifi vers la Géorgie. Une décision qui met à mal le programme de plantation d’arbres du président Ruto pour lutter contre les effets du changement climatique. L’exportation de baobabs vivants, dont la plupart a plus de 100 ans, par la société Ariba SeaWeed International vers Shekvetili Dendrological Park Ltd à Ureki, municipalité d’Ozurgeti, a suscité des inquiétudes chez les défenseurs de l’environnement. Ces derniers qualifient cette décision d’ironie de la part du président qui ne maitrise pas tous les enjeux du planting des 15 milliards d’arbres d’ici 2032.
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La menace de la biopiraterie est également préoccupante, où l’arbre est exploité commercialement, en particulier par les exportateurs qui obtiennent des brevets qui pourraient restreindre son utilisation. Après avoir délivré un permis en novembre et l’avoir révoqué des semaines plus tard après que le président a ordonné d’ouvrir une enquête pour savoir à quelles fins ces baobabs étaient exporter.