La zone de Hann était autrefois le paradis des pêcheurs et les riverains. Depuis plusieurs mois elle est devenue une zone industrielle. A date, près de 80% des 120 usines que compte la capitale y sont installées. Ces usines polluent au quotidien l’environnement et même la mer. Elles constituent donc un danger pour les ressources halieutiques. Ces poissons at autres mammifères de la région sont obligés de changer d’habitat en allant se réfugier un peu plus loin dans la mer. Pour celles qui sont trop lourdes elles terminent généralement leur parcours sur les plages parce que morte par les produits chimiques déversés dans la mer.
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Sur ces 20 Km de baie, les chercheurs ont identifié comme grands pollueurs les industries manufacturières (tanneries, usines de transformation de produits halieutiques, etc.), et celles relatives aux produits pétroliers avec pour conséquences sur les plages et les fonds marins, le rejet des eaux usées et des déchets issus des usines. Seulement, ces usines ne sont pas les seules à détruire cet environnement autrefois paisible à vivre. Les populations riveraines ont choisi de transformer la baie en véritable décharge.
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Dans le but de réhabiliter et de redorer l’image de la Baie de Hann, le Sénégal a mis en place un système « pollueur-payeur » à travers une redevance dont le coût reste à fixer. L’Etat appelle également à la responsabilisation des populations de la Baie.