Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produite chaque année. Environ 19 à 23 millions de tonnes finissent dans les lacs, les rivières et les mers. Cette surproduction et consommation de plastique étouffent le passage des océans, tuent la faune, contaminent la nourriture, l’air et l’eau. Une situation qui prend de plus en plus d’ampleur. Selon la même source, l’Afrique est le continent le plus touché par cette pollution plastique. Il sera question là-bas d’examiner les changements de système vers la réutilisation et les substitutions. A Paris, les pourparlers sur un traité mondial de lutte contre la pollution plastique, débutent ce jour. La session a pour objectif de définir la vision et l’ambition de concrétiser les mesures réelles qui devront être mises en place au niveau mondial. Ceci passera notamment par la discussion d’un texte juridique et des règles et réglementations mondiales concrètes. Les négociations du traité doivent être conclues d’ici 2024.
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Les gouvernements sont vivement attendus à cette session car le traité doit conduire à l’interdiction ou l’élimination rapide de la production des plastiques, produits chimiques et additifs à haut risque dans tous les pays du monde.
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A côté de ces actions du WWF, le PNUE a mis sur pied une approche pour réduire la pollution plastique en Afrique d’ici 2040, déclinée en six axes. Il s’agit de de changer le système en accélérant la réutilisation, le recyclage, la réorientation et le diversification (RRR+D), le remplacement des emballages en plastique par des matériaux alternatifs, la mise en œuvre des normes de conception et de sécurité pour l’élimination des déchets plastiques non recyclables, le changement de la politique de gestion des déchets plastiques, créer un cadre fiscal mondial et enfin de créer une économie d’échelle pour les solutions afin de créer des systèmes de financement.
