Le Président français Emmanuel Macron a dans un message vidéo, adressé aux représentants de l’Unesco disait qu’il n’y a « pas de temps à perdre » sur ce sujet, et que « l’objectif doit aboutir à un texte agréé d’ici la fin de l’année 2024, un an avant la conférence des Nations unies sur l’Océan à Nice ». Il a également appelé à « mettre fin à un modèle globalisé et insoutenable » de la production et de la consommation du plastique.
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C’est environ 175 pays qui sont attendus à Paris et parmi ceux déjà présents, les idées divergent. Certains pays ont déclaré que l’un des objectifs devrait être « la circularité » c’est-à-dire le maintien en circulation le plus longtemps possible d’articles plastiques déjà produits. D’autres groupes de défense de l’environnement se penchent sur des contrôles mondiaux des produits chimiques et des réductions significatives de la production plastique.
A côté de ceux-ci, une coalition de 55 pays a appelé à s’accorder sur un traité comprenant des restrictions sur certains produits chimiques dangereux, ainsi que les interdictions sur les produits plastiques problématiques difficiles à recycler et qui finissent souvent dans la nature.
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Le Programme des Nations unies pour l’environnement envisage la refonte des emballages plastiques et a identifié 13 000 produits chimiques associés à la production de plastique, dont plus de 3000 sont considérés comme dangereux.