Les autochtones du bassin du Congo disent qu’ils ont été témoins de la destruction à petit feu de cet importante forêt tropicale. Là-bas, des forêts ont été détruites par l’exploitation forestière et les plantations agricoles industrielles. Dans certaines régions, les communautés autochtones vivaient autrefois le long d’un riche écosystème, mais maintenant elles ont été déplacées et la faune a disparu. Cette dévastation se produit également au niveau mondial.
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En mars 2023, le dernier volet du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été publié. Ce rapport détaille les conséquences dévastatrices de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, la destruction de maisons, la perte de moyens de subsistance et la fragmentation des communautés, par exemple.
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L’un des principaux moyens de sauver la forêt du bassin du Congo est d’impliquer les communautés locales qui vivent dans et autour de la région. La culture africaine est profondément enracinée dans la terre et les communautés locales ont un lien fort avec la forêt. Il faut éduquer les riverains sur l’importance de la forêt et sur la façon dont leurs actions peuvent avoir un impact sur sa santé est crucial pour sa survie. Les impliquer dans les efforts de conservation, tels que la conception de politiques climatiques, la foresterie durable et l’écotourisme.