L’initiative est entrée dans sa deuxième phase avec l’adoption du plan d’action 2022-2025 après une première phase pilote 2018-2020, qui a enregistré d’importants acquis en matière de lutte contre la déforestation, de reboisement, d’agroforesterie et de traçabilité du cacao en Côte d’Ivoire.
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L’ICF est engagé activement entre les principaux pays de producteurs de cacao, les entreprises chocolatières et cacaoyères. Ainsi, le comité de Pilotage de l’initiative a lors de la réunion, adopté plusieurs résolutions dans leur lutte. La liste des forêts classées, parcs et réserves, sélectionnés pour des investissements collectifs a été approuvée en complément avec l’adoption du plan d’action cité plus haut.
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L’un des acquis majeurs de l’ICF en tant que plateforme de partenariat public-privé est le cadre de dialogue qu’elle a créé entre les acteurs des secteurs du cacao et de la forêt sur les thématiques clés de la durabilité du cacao. La réunion a également permis d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de plans d’action. Les rapports des ateliers d’échanges sur les projets collaboratifs à développer autour de la forêt classée de Yapo-Abbé et la réserve de Bossématié, des paysages prioritaires sélectionnés par le Comité de pilotage, ont été présentés.
Les discussions lors de la réunion du Comité ont été aussi axées sur l’état d’avancement du projet d’opérationnalisation de la procédure de gestion des alertes de déforestation du Ministère des Eaux et des Forêts ainsi que le système de suivi et d’évaluation de l’Initiative Cacao et Forêts.
La fondation IDH Cote d’Ivoire a insisté sur la nécessité pour les partenaires de l’initiative de ne pas lésiner sur les moyens requis pour renforcer leurs actions conjointes dans la lutte contre la déforestation.