Dialoguant entre l’histoire des sociétés humaines et celle, bien plus ancienne, de la formation des minéraux, l’exposition met en évidence leurs propriétés physiques et chimiques ainsi que leurs utilisations à travers les âges, depuis le Paléolithique. La pierre sert à la construction des outils et des habitats, les métaux à la fabrication des armes, des monnaies, puis des machines, les roches, comme le charbon, à la production de l’énergie, les terres, minerais et sels à l’industrie. L’exploitation intensive de ces ressources, jusqu’à leur raréfaction, pousse aujourd’hui nos prospections toujours plus profondément sous terre. De nouvelles découvertes pourraient être porteuses d’un avenir plus respectueux de l’environnement et des êtres vivants, mais le défi est de taille.
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La scénographie s’ouvre sur une galerie de mine, ponctuée de poutres de bois et de rails au sol, qui invite les visiteurs à pénétrer au centre de la Terre. Le parcours se déploie alors dans une ambiance de cavité souterraine, avec une première partie dédiée à la formation et aux propriétés des minéraux. Alors que l’on a tendance à associer le minéral aux matières inanimées et inorganiques, de nombreuses espèces minérales sont produites par les êtres vivants : les coraux et la nacre des coquillages sont constitués d’aragonite.
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La couleur d’un minéral dépend d’interactions physiques et chimiques, entre la lumière et la matière. Comme pour tout ce que nous percevons, la couleur est d’abord due aux rayons du spectre lumineux absorbés. Les éléments chimiques constituant les minéraux absorbent certaines longueurs d’onde et renvoient certains rayons colorés : c’est le cuivre qui compose cette azurite qui lui donne sa couleur bleue.