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Cannabis médical : une révolution de l’herbe en Afrique du Sud

by AfriVe
Académie du cannabis médical

« Il est important pour nous de professionnaliser le secteur et montrer que nous ne sommes pas des toxicos aux yeux rougis, passant des heures à s’extasier sur la qualité de l’herbe », explique le cofondateur de la Cheeba Cannabis Academy, Linda Siboto.

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L’école privée qui se targue d’avoir été en 2020 la première sur le continent à se spécialiser dans l’art de faire pousser du cannabis et compte sur une révolution de l’herbe en Afrique du Sud comme l’Espagne ou la l’Etat de Californie aux États Unis, qui ont légalisé cette culture.

Le secteur présente un « énorme potentiel » pour les investissements et pourrait « créer plus de 130.000 emplois », a assuré l’an dernier le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Un enjeu donc dans un pays au climat rongé par le chômage endémique.

En Afrique australe, plusieurs voisins comme le Lesotho, le Zimbabwe ou le Malawi se sont déjà lancés dans la culture du cannabis médical.

« Nous avons un taux d’ensoleillement incroyable et beaucoup de terres » disponibles, souligne Trenton Birch, cofondateur de l’école. Tous les atouts, selon lui, pour placer le pays parmi les plus grands exportateurs mondiaux à côté des pays comme le Canada qui produisent à des coûts plus élevés.

Selon les projections, le marché pourrait peser 272 milliards de dollars d’ici 2028.

Pour l’instant, la production actuelle dépasse la demande intérieure mais les exportations notamment vers l’Europe ne sont pas autorisées parce que les normes de qualité ne correspondent pas. Sur une centaine d’entreprises autorisées à produire du cannabis médical, seuls cinq exportent actuellement « en masse ».

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Toutefois, le gouvernement promet de rationaliser les réglementations pour permettre au marché de prospérer.

Kholosa Myeki prépare déjà l’avenir : comme les 600 autres élèves sortis de la Cheeba Cannabis Academy depuis sa création, l’étudiante espère devenir une professionnelle du cannabis, avec en tête l’idée d’ouvrir son propre laboratoire de contrôle qualité.

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