Pour lutter contre le changement climatique, le Haut Conseil pour le climat propose à la France deux options : l’atténuation et l’adaptation. L’année dernière, l’activité humaine a enregistré -2,9% des émissions de gaz à effet de serre, cause immédiate du réchauffement climatique. Selon le Haut Conseil pour le climat, c’est un résultat honorable dû à des facteurs conjoncturels comme l’hiver chaud. « Le rythme doit s’accélérer, il faut doubler les efforts », confie l’institution en charge du climat.
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Pour ce qui est de l’adaptation, le rapport stipule que la sécheresse et les feux de forêts en 2022 n’étaient pas mis en cause dans l’activité liée au réchauffement climatique. Selon le même rapport, 72 000 hectares ont brûlé et la France a dû faire appel à des moyens étrangers pour faire face aux brasiers. Plus de 2 000 communes ont eu un problème d’approvisionnement en eau et 8.000 communes ont demandé une reconnaissance en « catastrophe naturelle » en raison des effets du retrait-gonflement des sols argileux, qui provoquent des fissures dans les bâtiments. Ces pertes sont évaluées à 2,9 milliards d’Euros.
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Selon le rapport, si la France n’est pas prête à faire face aux dégâts causés par le changement climatique c’est tout simplement parce que la mise en œuvre des engagements n’est pas toujours appuyée d’un financement pour la reconstruction.
