Le financement de ces projets stratégiques sont liés à l’atténuation du changement climatique, à l’agriculture durable ainsi qu’à l’autonomisation des femmes et des jeunes. Ils sont destinés à l’Afrique de l’Ouest, Centrale et Australe. Ces domaines d’intervention sont au cœur de la stratégie 2030 de la BADEA et entre dans le cadre du Programme mondial d’action pour le climat, ainsi que l’objectif zéro émission nette de carbone d’ici 2050.
lire aussi : Afrique du Sud : une hausse du parc photovoltaïque en perspective
Quatre projets du secteur public et trois subventions de développement des capacités d’une valeur de 110,765 millions de dollars (65 milliards de FCFA), dans cinq pays et la région du Sahel, avec un accent particulier sur l’adaptation au changement climatique, l’eau potable, le développement des terres agricoles, le développement des infrastructures et des services
financiers figuraient parmi les approbations.
Le deuxième prêt souverain de 28 millions de dollars a été alloué à la construction de l’échangeur « Maki », intersection de la « Route de la Francophonie » et de la « Route de l’Europe » à Madagascar.
Le troisième prêt de 25 millions de dollars a été alloué au Fonds national de finance inclusive du Burkina Faso, en tant que ligne de crédit pour les PME. Ainsi, 60 % des 100 000 bénéficiaires seront des femmes entrepreneurs.
6,30 millions de dollars ont été alloués à la deuxième phase du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abeshi au Tchad, fournissant de l’eau potable à 15 villages.
Le Conseil a également approuvé 860 millions FCFA en trois subventions non remboursables. La première subvention non remboursable de 500 000 USD financera la deuxième phase du projet pilote de réhabilitation des palétuviers pour préserver l’environnement en Gambie. En effet, les palétuviers ont une grande capacité à capter et à stocker le carbone.
la rédaction vous propose : Les black mambas réduisent le braconnage en Afrique du Sud
Une subvention régionale de 465 000 USD sur le changement climatique a été accordée à l’Institut du Sahel, une institution de recherche de premier plan axée sur la recherche de solutions au changement climatique, à la sécurité alimentaire et à la désertification dans la région du Sahel.
Enfin, une autre subvention non remboursable de 500 000 USD a été allouée pour financer le projet pilote de développement des chaînes de valeur et de promotion du tourisme dans la Ribeira de Prêncibal au Cap-Vert.