Le phénomène traverse plusieurs capitales et de nombreuses autres villes africaines côtières. La capitale de la Guinée, Conakry, la capitale du Sénégal, Dakar, la capitale du Togo, Lomé, et la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan assistent, impuissantes à la disparition de leur littoral à cause de l’érosion côtière. Ce phénomène est la conséquence de l’augmentation des températures, provoquée par le réchauffement climatique. Les villes côtières sont deux fois plus exposées car elles se trouvent à faible altitude, le long de la côte ouest. Elles sont également exposées aux effets du changement climatique tels que les inondations côtières et la pollution.
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Selon le rapport de l’Organisation météorologique mondiale datant de 2019, l’érosion côtière en Afrique de l’Ouest entraîne une avancée moyenne de la mer de 1,8 mètre par an. Quant au rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le niveau de la mer dans la région augmenterait de 3,5 à 4 millimètres par an. Le niveau moyen mondial des océans devrait s’élever de 50 cm d’ici à 2050.
La ville sénégalaise de Saint-Louis est l’une des zones les plus touchées par ces changements située à la fois sur la côte Atlantique et l’embouchure du fleuve Sénégal. En effet, le haut niveau de la mer engloutit des maisons, les fortes inondations à répétition entraînent également des érosions. La montée des eaux pendant la saison des pluies, de juillet à octobre, associée aux tempêtes, provoque des vagues géantes qui atteignent et menacent les zones résidentielles.
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Les gouvernements envisagent des solutions permanentes en prévoyant la construction d’une nouvelle zone d’habitation affectées par l’érosion côtière.