Les agriculteurs de l’est de la Tanzanie font repousser les arbres de la forêt tropicale sur une partie de leurs terres. Les agriculteurs reçoivent des paiements provenant de la vente de crédits carbone pour compléter leurs revenus et les compenser pour la perte de terres et de cultures commerciales. À ce jour, près de 270 000 arbres ont été plantés sur 200 hectares de fermes situées sur les flancs des monts Nguru. Les arbres plantés ont besoin de protection.
lire aussi : 68,3 milliards de dollars pour une obligation verte en Tanzanie
La réserve naturelle de la forêt Mkingu vaste de 26 000 hectares de Nguru n’a de réserve que le nom. Cette réserve était devenue des champs de cultures pour les populations tanzaniennes. Sur ces espaces, ils ont cultivé de la nourriture pendant des siècles. L’une des principales causes de la destruction de cette forêt c’est la forte croissance de la population.
A côte de cette expansion humaine il y a aussi la demande croissante des terres supplémentaires pour des cultures commerciales comme la cardamome. La population de la Tanzanie était de 26 millions d’habitants en 1990. Elle s’élève aujourd’hui à plus de 63 millions d’habitants et l’agriculture est devenue plus intensive.
la rédaction vous propose : L’AFD accorde 70 millions d’Euros à la Tanzanie pour l’accès durable à une eau de qualité
Selon Menegon un chercheur, la réserve de Nguru Il y a un siècle ou deux, était une combinaison d’agriculture, de chasse et de cueillette, plutôt un accès mixte aux ressources.
Les forêts de Nguru, qui abritent une multitude d’espèces animales et végétales uniques, subissent une pression croissante de la part des agriculteurs qui abattent des arbres pour faire pousser des cultures, notamment la précieuse épice de cardamome.