Pendant le conseil, les deux chefs d’Etat ont exprimé en priorité le souhait de se mettre ensemble et de mobiliser les ressources nécessaires pour venir à bout des phénomènes et autres fléaux susceptibles d’être une cause de perte de la biodiversité.
lire aussi : Sénégal, le lit du fleuve Gambie a augmenté
Selon le communiqué conjoint, les deux présidents ont exprimé leur préoccupation par rapport à la situation en ces termes « face à l’aggravation persistante de la dégradation des ressources forestières et fauniques dans les deux pays, due notamment à l’exploitation forestière illégale, au braconnage et au trafic illicite de bois, qui ont un impact négatif sur les conditions de vie des populations ».
La même source indique que les deux chefs d’Etat ont de nouveau appelé les « deux gouvernements à mettre en œuvre, de manière concertée et sans délai l’accord sur la gestion des ressources forestières et fauniques ».
Le chef de l’Etat sénégalais avait appelé, mardi, à une intensification de la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois, estimant que ce fléau mettait en péril les conditions de vie des populations sénégalaise et gambienne. « Je redis fermement aux trafiquants et à leurs complices que nous ne leur laisserons aucun répit. Nous continuerons de mobiliser tous les moyens nécessaires pour mettre fin à leur pratique criminelle », avait-t-il déclaré.
la rédaction vous propose : Gabon, protection des forêts et lutte contre les changements climatiques
La commission qui siégeait autour des deux présidents leur a permis de comprendre qu’ensemble ils devraient faire front commun pour lutter contre leur unique ennemi, cause de la destruction de la biodiversité dans les forêts.