Selon le communiqué, appelant au limogeage du ministre Gwede Mantashe suite à sa « décision récente de ne pas participer à une réunion de haut niveau » prévue « avec des dirigeants européens pour lancer une initiative d’énergie verte financée par l’Europe, est profondément inquiétante ».
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Selon la même source, Gwede Mantashe, pourtant invité, n’a pas assisté au lancement de l’accord à Pretoria, aurait choisi d’assister à un sommet sur l’énergie organisé par une importante fédération syndicale. Un porte-parole du ministère de l’Énergie en la personne de Nathi Shabangu, a indiqué à l’AFP que l’absence du ministre ne signifiait pas qu’il désapprouvait cet accord. Gwede Mantashe ne l’a pas signé « car il n’avait pas vu le protocole d’accord et ne pouvait pas signer ce qu’il n’avait pas vu ».
Ce fonds dont il est question devrait « accélérer le développement du secteur de l’hydrogène vert« , avait précisé la présidence sud-africaine, plus tôt cette semaine. Le communiqué affirme que le ministre Gwede Mantashe s’était montré actif par le passé dans le soutien au charbon, affirmant l’an dernier que le fait d’abandonner le charbon trop rapidement n’était pas dans l’intérêt du pays et pourrait, selon lui, engendrer des dégâts économiques et des pertes d’emplois.
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L’Afrique du Sud, riche en charbon mais aux forts besoins énergétiques, produit 80% de son électricité grâce au charbon, dans 15 centrales thermiques. Le pays est confronté à une crise énergétique qui a conduit à des coupures de courant programmées pouvant durer jusqu’à 12 heures par jour.