Le président Ruto dans une interview publiée a appuyé son choix en mentionnant qu’il est ironique de voir des arbres adultes dépérir dans les forêts kenyanes alors que le pays importe du bois de l’étranger. « Nous ne pouvons pas avoir des arbres matures qui pourrissent dans les forêts alors que les habitants souffrent du manque de bois. C’est de la folie » a déclaré le chef de l’État.
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Il souhaite relancer l’exploitation du bois afin de créer des emplois pour les jeunes et d’ouvrir la voie aux entreprises dans ce secteur d’activité qui pèse plusieurs milliards de dollars.
Les importateurs de bois et de meubles seront désormais taxés, car M. Ruto souhaite que ces produits soient fabriqués dans le pays.
Les effets néfastes de l’exploitation forestière illégale, tels que la baisse des niveaux d’eau dans les principales rivières du Kenya, a conduit à l’interdiction de l’exploitation forestière dans les forêts publiques en février 2018.
Le président de l’époque, Uhuru Kenyatta, a déclaré que cette mesure contribuerait à réhabiliter les forêts épuisées et à intensifier les campagnes de plantation d’arbres.
Le Service forestier du Kenya (KFS), l’agence chargée de la protection des forêts, a également été entièrement restructuré pour lutter contre la corruption et améliorer l’efficacité.
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Une étude récente a montré la perte de 4 milliards de shillings (28 300 000 dollars soit plus de 17 milliards de Fcfa) de revenus et de 44 000 emplois pendant les six années d’interdiction.
L’exploitation rationnelle des arbres forestiers représente 3,6 % du produit intérieur brut du Kenya.