C’est lors d’une conférence de presse organisé par le Centre de recherche sur l’énergie et de l’air pur (CREA) que le contenu du rapport a été dévoilé. Au cours des 30 derniers jours, les concentrations moyennes de PM2,5 à Johannesburg ont atteint le niveau moyen mensuel le plus élevé depuis au moins 2018, soit 72 microgrammes par mètre cube. Un niveau cinq fois plus élevé que la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour 24 heures. L’Organisation indique que cette ligne directrice ne doit pas être dépassée plus de 3 à 4 fois par an, or Johannesburg à elle seule a atteint ce niveau ces 30 derniers jours.
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Ce phénomène est favorisé à cause de l’hiver de l’hémisphère sud, qui se situe entre juin et août et qui connaît généralement des niveaux de pollution plus élevés que le reste de l’année. Toutefois le cas de Joburg reste inquiétant car malgré l’augmentation de certaines sources d’émissions, son niveau de pollution multiplié par cinq ne s’explique toujours pas. Selon le rapport, les centrales au charbon, les usines industrielles et les activités des centrales électriques dans la ville et autour sont des sources possibles d’augmentation des émissions, qui favorisent cette haute pollution.
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Les conséquences directes de cette pollution selon le rapport sont les incendies. En effet, pendant quelques semaines de juin et juillet, le nombre d’incendies enregistrés a fait grimper la pollution à un niveau plus critique.
