Des navires appartenant à des sociétés européennes sont autorisés à pêcher dans les eaux de pays étrangers par le biais d’accords entre l’Union européenne et les pays hôtes. Toutefois, un tiers de ces navires actifs en Afrique de l’Ouest battent pavillon d’autres pays et contournent les dispositions relatives aux droits du travail convenues dans ces accords.
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Les marins affirment qu’ils ne sont pas payés le salaire minimum de l’Organisation internationale du travail qui est de 658 dollars par mois fixé par les accords de partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD) conclus entre l’UE et le Sénégal et l’UE et la Côte d’Ivoire.
La grève, qui a duré du 5 au 8 juin, a été soutenue par la Fédération internationale des ouvriers du transport qui a son siège à Londres ainsi que des organisations syndicales au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Les pêcheurs qui étaient déjà à bord de navires pour la saison de la pêche ont arrêté de travailler, stoppant la pêche sur ces bateaux. Les organisations syndicales ont mis fin à la grève après que le gouvernement sénégalais est intervenu et a entamé des négociations avec les propriétaires des bateaux.
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Les organisations syndicales représentatives de gens de mer ont mis fin à la grève après que le gouvernement sénégalais a entamé des négociations avec les propriétaires des navires et les organisations syndicales. Les discussions devraient se terminer dans cinq mois.