Au Kenya, de nombreuses familles continuent de vivre dans des camps de fortune. Elles nourrissent l’espoir de reconstruire et de renouveler leur vie après la série d’inondations qui a touché les populations. Les effets des inondations ont été particulièrement durs sur les enfants qui ont dû abandonner l’école ou le travail pour assurer la survie de la famille.
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Les experts attribuent les inondations à une combinaison de facteurs, notamment le changement climatique, l’augmentation des précipitations et le manque de végétation pour contrôler le ruissellement. En 2015, une équipe de recherche internationale a prédit une montée rapide des eaux qui pourrait nuire à la région.
L’UNICEF fait état d’une augmentation inquiétante du nombre d’enfants touchés par les inondations ces dernières années, car le changement climatique entraîne davantage de crises qui peuvent perturber l’éducation, déstabiliser les familles et avoir des effets à long terme sur le développement de l’enfant et le bien-être psychosocial.
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De nombreux résidents de ces camps de fortune ont souffert de maladies liées à l’assainissement, notamment de toux persistante, de paludisme et de maladies diarrhéiques. Boniface Otieno, un chef local de la région connue sous le nom de Kanyagwal, dit qu’il soupçonne que certains des décès enregistrés pourraient avoir été liés à l’augmentation des cas de paludisme.