Selon les données de Global Forest Watch, la déforestation dans la réserve connait une croissance exponentielle. L’exploitation minière artisanale et semi-industrielle constitue une grave menace pour la réserve, entraînant la déforestation et la pollution des cours d’eau, en particulier dans le sud de la réserve, le long du fleuve Ituri et de la route nationale 4.
lire aussi : RDC : un élan de soutien après les inondations tragiques
La réserve de faune à okapis dans le nord-est de la République démocratique du Congo protège une biodiversité unique, comprenant environ un cinquième de la population mondiale d’okapis, les plus grandes populations d’éléphants de forêt et de chimpanzés du pays et 17 espèces de primates, et elle protège l’accès aux forêts pour les peuples autochtones Mbuti et Efe.
Au nord, des affleurements rocheux appelés inselbergs abritent des plantes endémiques uniques, et au sud, des cascades tombent en cascade le long de la rivière Epulu. La réserve recèle aussi d’autres richesses.
la rédaction vous propose : RDC : la suspension du projet de cuivre Boss Mining prorogée
A ce jour, la réserve a perdu 1 350 hectares de forêt primaire en 2022, selon l’analyse de la plateforme de surveillance Global Forest Watch. Cela représente une hausse par rapport aux 979 hectares en 2021 et aux 844 hectares en 2020, soit plus du double de la perte annuelle moyenne entre 2016 et 2019. Les données préliminaires pour 2023 montrent une expansion continue des zones précédemment déminées ainsi que de nouvelles incursions.