Depuis plusieurs mois, le Ghana connaît des précipitations imprévisibles qui, selon de nombreux scientifiques, sont le résultat du changement climatique. Les fortes pluies ont considérablement augmenté le volume d’eau dans les deux barrages, et les responsables de la Volta River Authority, la compagnie d’électricité qui gère les barrages, ont commencé le « déversement contrôlé » des installations il y a un mois. Selon eux, le niveau maximum de sécurité du barrage d’Akosombo est de 84,6 mètres. Si l’eau derrière le barrage atteint un niveau plus élevé, il pourrait éclater.
L’Organisation nationale de gestion des catastrophes estime que huit districts ont été touchés depuis le début des inondations le mercredi 11 octobre. De nombreuses habitations ont été complètement submergées et les autorités commencent seulement à évaluer l’impact des inondations. Environ un quart de la communauté de Mepe, a été gravement touchée par l’eau.
Les inondations du Ghana ont fait déplacer plus de 26 000 personnes déplacées du fait des inondations causées par le déversement contrôlé de l’excédent d’eau des barrages hydroélectriques d’Akosombo et de Kpong, près de la pointe sud du lac Volta. Le niveau de l’eau a récemment atteint un sommet juste en dessous des 277,26 pieds, ce qui les a contraints à « déverser » l’eau excédentaire pour éviter une catastrophe qui pourrait avoir des conséquences désastreuses.
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Les barrages d’Akosombo et de Kpong produisent environ un tiers de l’énergie consommée par le Ghana. Les autorités affirment qu’elles réduiront le taux de déversement des barrages tout en surveillant le volume d’eau en amont.