Des centaines de groupes communautaires autochtones et locaux, d’organisations de conservation, de gouvernements et de décideurs politiques se sont réunies pour élaborer des stratégies sur la manière dont les communautés peuvent jouer un rôle plus important dans les efforts de conservation en Afrique. Un secteur qui est généralement porté par les grandes ONG internationales.
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La tenue de ce congrès est un point de départ qui va permettre de recentrer les stratégies de préservation de l’environnement vers les autochtones. En clair, il est question de faire entendre la voix des communautés en Afrique à travers l’Alliance pour les peuples autochtones et les communautés locales pour la conservation en Afrique.
Pour la première fois et pendant ce type d’événement, les communautés autochtones ont abordé des questions sur la situation des aires protégées de Kigali, un an après. Les communautés ont également posé des questions liées aux objectifs mondiaux de protection de 30 % des terres d’ici 2030. Elles se sont aussi interrogées sur la question d’un avenir durable en Afrique. Pour ces communautés, il faut tout simplement éviter que ce questionnement reste un slogan inachevé.
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L’alliance est un organe qui unit la voix des peuples autochtones et des communautés locales. Elle a pour principale mission de mobiliser des ressources pour des projets de conservation communautaire, le renforcement des capacités et la création de sections nationales afin d’élaborer des plans d’action.