Le texte qui va permettre au Nigeria de prendre des mesures de sanction contre les navires a été adopté par le Comité de la protection du milieu marin (MEPC) en 2011. Au Nigéria, les activités maritimes posent de gros dégâts dans la vie marine. L’une de ces incidences est l’encrassement biologique, qui consiste en l’accumulation d’organismes aquatiques sur les surfaces ou coques des navires accostant aux ports. C’est la principale raison qui a poussé le Nigéria à adopté les Directives de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour réduire au minimum le transfert d’espèces aquatiques envahissantes par le biais de l’encrassement biologique ou salissures biologiques.
lire aussi : Journée mondiale du nettoyage : les nigérians combattent les déchets plastiques
S’il est vrai que l’exploitation efficace et en toute sécurité des transports maritimes modernes est inconcevable sans eaux de ballast, les innombrables espèces aquatiques envahissantes présentes dans ces eaux peuvent constituer une grave menace sur le plan environnemental, économique et sanitaire. Certaines selon les experts sont allées jusqu’à causer d’énormes pertes de poissons et d’autres espèces dans cet environnement.
la rédaction vous propose : Nigéria, des communautés autochtones contestent la réglementation minière
Sur le plan environnemental, la croissance rapide d’espèces aquatiques envahissantes influencerait l’évolution de la faune et de la flore. Une bonne gestion de l’encrassement biologique pourrait contribuer à protéger la biodiversité marine en empêchant le transfert d’espèces aquatiques envahissantes.