Les bomas réduisent le risque de maladie et de prédation chez le bétail, tout en permettant la régénération des pâturages dégradés, ce qui attire davantage d’herbivores sauvages dans la région. La présence accrue de la faune a entraîné une augmentation du tourisme animalier, évalué à 7,5 millions de dollars par an dans la réserve de 2 400 hectares.
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Dans le passé, il y avait une augmentation des attaques de prédateurs sur le bétail parce que les brouteurs devenaient peu nombreux, et les hangars traditionnels ne pouvaient pas contenir la faune. Les hangars améliorés eux ils empêchent les attaques des prédateurs.
Les observateurs mettent toutefois en garde contre les inconvénients potentiels, notamment l’insécurité alimentaire lorsque les membres de la communauté abandonnent l’agriculture au profit d’un travail touristique plus lucratif, et une augmentation des conflits entre l’homme et la faune à mesure que la population d’animaux sauvages de la région augmente.
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En 2017, lorsque les bomas ou enclos mobiles ont été introduits à Enonkishu Conservancy, les éléveurs n’ont plus perdu de bétail du fait des prédateurs. Les bomas sont des enclos mobiles en treillis métallique dans lesquels les éleveurs gardent leur bétail la nuit, à l’abri des prédateurs. Tous les 10 jours pendant la saison sèche, les habitants responsables d’un boma mettent en commun leur main-d’œuvre pour déplacer manuellement les hangars vers un nouveau site, généralement avec des charrettes à bras ou en transportant les pièces à la main. Pendant les pluies, ils effectuent cette tâche tous les quinze jours.