Sous l’égide du conseil économique, social , culturel et environnemental, cette
journée est concentrée particulièrement sur le Cameroun, la République
Centrafricaine et le Tchad. La présentation de ce rapport vise à stimuler une
analyse approfondie et à le renforcer grâce à la contribution d’intervenants
nationaux et internationaux. Il fait également remarquer que le changement
climatique est un facteur qui peut exacerber les conflits en contribuant aux
tensions sociales et politiques.
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L’ Attaché de programme au Pôle Paix et Stabilité de l’OIF, reconnaît l’intérêt
du rapport provisoire mais recommande des améliorations pour renforcer sa
rigueur scientifique. Ces recommandations incluent l’examen des recherches
antérieures pour établir la pertinence de la contribution du CEDPE,
l’intégration des travaux d’organisations internationales et régionales, la
vérification des affirmations par des sources fiables, l’unification des
méthodes de référencement, l’élargissement de la portée géographique de
l’étude, la mise en avant de la problématique climat-sécurité, l’évaluation de
l’impact des enjeux sécuritaires sur l’environnement et le climat, ainsi que la
cartographie des zones de conflits pour mieux comprendre les enjeux.
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La vice-présidente du Conseil économique, social, culturel et
environnemental, a ouvert la séance en soulignant que les discussions
établiraient des perspectives novatrices sur le changement climatique et
proposeraient une nouvelle approche en lien avec le thème de l’étude. Elle
encourage également les États africains à rechercher des solutions pour
industrialiser le continent sans compromettre l’environnement.