L’unité anti-braconnage féminine dénommée les Black Mambas, tire son nom d’un serpent au venin très mortel. Elle est la première unité anti-braconnage entièrement féminine d’Afrique du Sud. Depuis leur création en 2013, l’unité a mené des actions de ratissage qui consistaient à supprimer les collets et les pièges. Cette détermination a permis à ce jour à éliminer de manière significative le braconnage des Rhinocéros au sein de la réserve. Leur approche est controversée en ce sens qu’en tant que gardes forestiers elles ne portent pas d’armes et font appel à des renforts armés lorsqu’elles rencontrent des braconniers armés.
Dans l’opérationnalisation de leurs actions, elles ont mis sur pied un système qui leur permet d’être suivies en temps réel. Elles disposent de leur propre centre de contrôle et leurs équipements sont constitués de sprays au poivre, de menottes et de radios et ne participent pas aux embuscades. Les Black Mambas se relaient pour patrouiller dans la réserve naturelle d’Olifants West, qui s’étend sur 20 000 hectares.
la rédactions vous propose : Tanzanie, les populations mènent des actions pour sauver la réserve de Nguru
La capacité des Black Mambas à faire la différence en matière de conservation de la faune et de la flore locales permet également de mieux faire comprendre le problème. Plusieurs autres gardes forestiers sont impressionnés par leur capacité à prévoir le comportement des animaux et à rester en sécurité.
L’arrivée des black Mambas dans le paysage de la conservation en Afrique du Sud a permis de déconstruire le profil des gardes forestiers qui pour la plupart était des hommes armés qui patrouillaient dans les forêts en espérant capturer des braconniers.