La Chine, responsable d’environ 30 % des émissions mondiales annuelles, elle est par conséquent le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde. Depuis un moment, le pays subit les effets du changement climatique dont les vagues de chaleur et les inondations, ainsi que les sécheresses extrêmes et se considère ainsi comme un pays en développement dans les négociations sur le climat.
Les États-Unis, deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, Washington se rend à la COP28 un an après avoir mis en place un programme de subventions de plus de 369 milliards de dollars pour les véhicules électriques et d’autres produits verts. Son objectif se tient sur la loi sur la réduction de l’inflation (IRA), qui devrait permettre de tripler la capacité du pays en matière d’énergie propre d’ici à 2030 et de création d’un nouveau fonds destiné à aider les pays pauvres à faire face aux dommages causés par le climat.
L’Union Européenne préconise de tripler la capacité de production d’énergie renouvelable, d’éliminer progressivement les combustibles fossiles émetteurs de CO2, de mettre fin aux nouvelles centrales électriques au charbon et d’alimenter les réseaux électriques à partir de sources renouvelables dans les années 2030.
Le Royaume-Uni se rend à la conférence des parties avec des attentes sur l’élimination progressive des combustibles fossiles et le triplement des énergies renouvelables. Malgré les 27 licences d’exploration pétrolière et gazière accordées, l’Angleterre affirme qu’il est en bonne voie pour atteindre ses objectifs en matière de climat.
Le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, les autres pays d’Afrique demandent davantage de financement et d’équité en matière de climat, conformément au concept de « responsabilités communes mais différenciées » de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).