« Nous allons pouvoir désormais nous intéresser à comment organiser l’exploitation de la plus durable des manières », a néanmoins déclaré Terje Aasland, le ministre de l’Énergie et du Pétrole, à l’origine de cette action.
L’intérêt du royaume scandinave pour l’exploitation minière des fonds marins s’est matérialisé, le 20 juin 2023, par la soumission au parlement d’une décision gouvernementale visant à autoriser l’exploitation commerciale des fonds de plusieurs zones maritimes. Celle-ci concernait environ 280 000 kilomètres carrés partagés dans l’océan Arctique entre les mers de Norvège et du Groënland, à l’ouest et la mer de Barents, au nord. L’État norvégien souhaitait alors octroyer des licences à des entreprises privées sur le modèle de ce qui se fait déjà dans le domaine de l’activité pétrogazière offshore.
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Débouté durant l’automne par l’opposition, majoritaire au parlement, le gouvernement norvégien s’est vu forcé de revoir sa copie. La proposition amendée, présentée le 5 décembre 2023 et adoptée formellement le 9 janvier, ne s’est limitée, d’une part, qu’à autoriser l’exploration et, d’autre part, a renforcé les conditions environnementales nécessaires à l’octroi des licences. Ce compromis reporte l’ouverture à l’exploitation minière et offre par ailleurs au parlement, le dernier mot sur son autorisation, laquelle sera décidée sur la base d’un bilan de la phase d’exploration.