Nichée dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou, cette installation baptisée Golden Hand s’engage à extraire les métaux précieux restants des résidus miniers. Ce lancement, placé sous le haut patronage du président Ibrahim Traoré, marque une avancée significative dans la gestion des ressources minières du pays.
L’objectif principal de l’usine Golden Hand est d’optimiser l’extraction des substances précieuses, contribuant ainsi à renforcer le contenu local dans le secteur minier burkinabè. Cela intervient dans un contexte où le gouvernement, après la saisie de 32 conteneurs de charbon fin en 2018 et les soupçons de dissimulation d’or et d’argent dans ces résidus, a accéléré la concrétisation de ce projet. La collaboration avec la société Essakane garantira au Burkina Faso l’accès à plusieurs centaines de tonnes de charbon fin, en plus des résidus provenant des différentes unités minières du pays.
En mettant en service cette usine novatrice, le gouvernement burkinabè entend également encadrer plus strictement le traitement des résidus miniers sur son territoire. Ces mesures visent à assurer non seulement la production mais aussi la transformation et la commercialisation de l’or, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité dans le secteur minier. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de développement durable et de gestion responsable des ressources naturelles du Burkina Faso.
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Dans le cadre de ce processus, le gouvernement a déjà pris des dispositions pour la mise en place d’une raffinerie d’or, prévue pour août 2024. L’établissement de cette première usine de raffinage témoigne de la volonté du Burkina Faso de valoriser ses ressources aurifères sur place, plutôt que de les exporter brutes. Ce pas en avant est une étape cruciale vers une exploitation minière plus durable et une contribution significative au développement économique du pays.