Dans un courrier adressé aux autorités locales, la Société de patrimoine des eaux du Niger (Spen) affirme avoir l’intention d’envoyer un comité de contrôle sur place afin de constater l’ampleur de la situation. Et cela est la résultante de l’inquiétude de la société civile Arlit qui, en harmonie avec une Organisation non gouvernementale de protection de l’environnement constatent la mauvaise qualité de l’eau consommée par les populations. Cette alerte à été émise à plusieurs ministères pour informer les nouvelles autorités et leur demander des analyses radiologiques, dans cette région minière où est notamment exploité l’uranium depuis plusieurs décennies.
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Almoustapha Alhacen, président de l’ONG Aghir In’Man, affirme que : « Nous avons écrit aux différents ministères, pour leur demander de faire des analyses pour rassurer la population d’Arlit et d’Agadez. » Il pointe du doigt le stockage du terril, un tas de déchets miniers. Et estime que les risques de contamination des nappes sont encore plus grands depuis la fermeture de la mine de la Cominak. Il affirme également : « Qu’est-ce qui a suscité notre inquiétude ? C’est-à-dire qu’il y a les résidus de traitement du minerai qui sont stockés à l’air libre. Le terril contient un peu de gel acidifié qui a contaminé la nappe. Donc, cette nappe contaminée est drainée vers l’ouest, et à moins de huit kilomètres se trouvent les champs de captage de l’eau consommée par la population d’Arlit. Alors, la Cominak nous dit qu’ils sont en train de confiner la nappe, qu’ils sont en train de la pomper, mais en tout cas tout ce qu’ils nous ont expliqué n’inspire pas confiance.
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C’est pourquoi nous avons écrit aux différents ministères, pour leur demander en tout cas de faire des analyses pour rassurer la population d’Arlit et d’Agadez dans une zone où on exploite de l’uranium et qu’on sert de l’eau sans analyses radiologiques, nous pensons que c’est aberrant »
Une situation inquiétante qui s’observe directement chez les populations par des maladies et autres manifestations physiques humaines.