Le 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) se déroule actuellement à Alger, en Algérie, du 29 février au 2 mars 2024. Sous le thème « Sommet des grands défis », cet événement majeur met en lumière l’importance cruciale du gaz naturel dans la transition vers les énergies renouvelables. Face à la pression croissante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et abandonner les énergies fossiles, le GECF positionne le gaz naturel comme la clé de cette transition vers des sources d’énergie durables. L’Algérie, en tant qu’hôte du sommet, s’engage à renforcer les partenariats entre les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir son rôle dans les solutions énergétiques durables pour l’avenir. Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné l’importance de cet événement en déclarant que la tenue du sommet à Alger était un événement stratégique extrêmement important dans le domaine de l’énergie.
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Le gaz naturel est de plus en plus utilisé dans divers secteurs tels que les centrales électriques et l’industrie, en raison de son efficacité énergétique et de ses avantages environnementaux. NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), affirme que le gaz naturel est la clé d’un avenir prospère et d’une transition énergétique équitable pour l’Afrique. Il cite l’exemple de la Tanzanie, où l’utilisation du gaz naturel a créé des emplois et considérablement réduit les émissions de carbone. Les puits et l’usine de traitement de gaz de l’île de Songo Songo fournissent actuellement environ 45 % de l’électricité en Tanzanie et ont contribué à la création de plus de 114 000 emplois. De plus, les émissions de CO2 ont été réduites d’environ 80 000 tonnes par an rien qu’à la Tanzania Portland Cement Company. La production gazière de Songo Songo offre également une source d’énergie plus propre aux centrales électriques de Dar es Salaam, en remplaçant le diesel et le fioul lourd.
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En plus du sommet, l’Algérie accueillera également le siège de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), qui jouera un rôle clé dans la promotion de la recherche et du développement dans le domaine du gaz. Le sommet du GECF marquera également la signature de plusieurs protocoles d’accord entre le forum et des organisations internationales et régionales de premier plan. Les membres à part entière du GECF comprennent l’Algérie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, la Trinité-et-Tobago, les Émirats arabes unis et le Venezuela. L’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, la Mauritanie, le Mozambique et le Pérou ont quant à eux le statut d’observateurs. Ensemble, ces pays membres du GECF détiennent 69% des réserves mondiales de gaz, représentent 39% de la production commercialisée et réalisent 40% des exportations mondiales de gaz. Ils représentent également plus de la moitié (51%) des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL). Ce sommet du GECF, axé sur les défis majeurs liés à la transition énergétique, marque une étape cruciale dans la promotion du gaz naturel en tant que source d’énergie durable.