Les assises gabonaises sur le conflit homme-éléphant étaient aussi l’occasion d’apprécier la manière dont les victimes seraient dédommagées pour donner suite à ce conflit. Pour ce faire, une commission a été mise sur pied pour dégager les différentes méthodes d’indemnisation. La collaboration entre le Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), la commission des forêts de l’Afrique Centrale (Comifac) et le Réseau des aires protégées de l’Afrique Centrale (Rapac )a permis de mettre sur pied une boite à outils pour l’atténuation de cette lutte.
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Cette boîte à outils qui prend en compte cinq éléments promet d’apporter des solutions durables pour empêcher de telle destructions et pertes en vies humaines. Les conflits entre les hommes et les animaux sauvages tels que les pachydermes naissent souvent autour des cultures, des villages et des points d’eau. Pour les indemnisations financières, il est question de faire une évaluation des dégâts sur le terrain et de procéder à des paiements qui équivalent à la portion de terre dévastée par la faune sauvage.
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Cette méthode d’indemnisation a vu le jour en 2017 grâce à une dotation du président Ali Bongo Ondimba qui a permis de venir au secours de 795 personnes victimes du conflit homme-éléphant. Une dotation qui c’était avérée insuffisante au regard du nombre de personnes touchées quotidiennement par des attaques d’éléphants. La commission de trois jours qui a siégée à Libreville a proposée de manière durable de mettre sur pied un mécanisme financier durable qui va permettre d’indemniser toutes ces victimes.