L’organisation mondiale Wetlands international en collaboration avec la Ligue de protection des oiseaux a lancé du 15 au 16 janvier la campagne annuelle de comptage des oiseaux d’eau, l’un des plus importants programmes de sciences participatives à travers le monde. La wetlands, une association dédiée à la conservation et à la restauration des zones humides. Cette opération s’est déroulée au parc national d’Akanda, dédié à l’observation des oiseaux.
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Selon le coordonnateur du comptage des oiseaux au Gabon, Gabin Nzamba, relayé par RFI, «Le parc national d’Akanda est connu pour abriter les plus fortes populations d’oiseaux d’eau migratrices en Afrique centrale. Le parc national de Pongara et le cap Lopez, sont les zones retenues chaque année pour cette activité de comptage. Chaque année au Gabon, nous pouvons recenser entre 3000et 6000 individus pour une centaine d’espèces environ» Le but de cette opération est de déterminer les effectifs et la répartition des oiseaux en familles . L’étude vise aussi à identifier les zones humides dans lesquelles ils vivent et qu’il faut impérativement conserver. Les oiseaux d’eau sont les éléments clés des écosystèmes des zones humides. Leur présence, leur nombre et leurs installations sur un site déterminent la santé et la qualité du milieu. Ils sont également révélateurs du changement climatique et des pollutions.
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Au mois de septembre, près de 40 000 oiseaux migrateurs sont passés par le Parc, précisément dans la partie nord-ouest qui est considérée comme la zone d’observation des oiseaux. Au niveau des embouchures peu importe la saison, on peut observer les hirondelles, le bécasseau minute, le pluvier argenté, l’apalis à gorge jaune endémique, le gonolek à ventre blanc et le balbuzard pêcheur. Ces oiseaux, en dehors des petits poissons qu’ils pêchent dans la mer, sont attirés par des bandes de crabes qui se déplacent à perte de vue le long des plages. « Il y a une vingtaine d’années, le Gabon ne recensait plus du tout la présence du pélican blanc. Nous observons chaque année de plus en plus de pélicans blancs au Gabon. Récemment, nous avons découvert la barge à queue noire et d’autres comme le courlis cendré», a déclaré Gabin Nzamba.
Cette activité de comptage d’oiseaux est effectué au Gabon par des ornithologues amateurs et des professionnels depuis vingt ans.
