Ouverte le dimanche 06 novembre, l’édition 2022 de la Cop 27 réunit à Charm el-Cheick jusqu’au 18 novembre, une centaine de chefs d’Etat ou de gouvernement. Derrière cette grande mobilisation pour le climat, les pays du Sud exigent un meilleur accompagnement pour faire face aux catastrophes.
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La conférence de l’ONU sur le climat se tient cette année en Egypte. De l’avis de nombreux observateurs parmi lesquels la Journaliste Christelle Méral, les pays en développement, fortement représentés, demandent un soutien financier beaucoup plus important aux pays développés, ainsi qu’un mécanisme pour que les pays riches payent le coût des « pertes et dommages » liés au changement climatique. Les États africains, qui représentent 4% des émissions de gaz à effet de serre, estiment ainsi injuste de payer le plus lourd tribut en termes de catastrophes climatiques. Ils réclament que les pays du Nord versent les 100 milliards de dollars par an, comme promis, pour leur permettre de réduire les émissions de gaz et se préparer aux impacts. Cette mesure devait prendre effet depuis 2020.
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Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU recommande « la solidarité », pour éviter « un suicide collectif ». Face au réchauffement et à ses méfaits qui s’accélèrent, l’humanité doit « coopérer ou périr », a mis en garde Antonio Guterres, lundi 07 novembre 2022, à la COP27. Dans un monde profondément divisé, il a répété son appel à la création d’un « pacte historique entre les économies développées et en développement, un Pacte de solidarité collective » qui permettra de « mettre fin à la dépendance aux énergies fossiles et la construction de centrales à charbon », afin de promouvoir « une énergie abordable et durable pour tous ».