Depuis le 7 février que le bateau russe dénommé Vasiliy Filippov est entré dans les eaux sénégalaises, les pêcheurs se plaignent de son activité qui rend la pêche plus difficile que ces derniers jours. Greepeace Afrique a demandé aux autorités de faire la lumière sur la présence suspecte de ce bateau qui avait été enregistré en Pologne, en Namibie et au Belize.
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À ce jour, la pêcherie sénégalaise est agonisante. Les quelques lieux où pécher en cette petite saison sèche sont surexploités et le nombre de pêcheurs croit chaque jour. Ils n’arrivent plus à pêcher la même quantité de poisson qu’il y a deux semaines avant l’arrivée du bateau russe. Cette situation connait un prolongement sur les ménages qui peinent à trouver du poisson, l’un des aliments phares du pays. Greenpeace Afrique déplore le refus obstiné du ministère de publier la liste des navires industriels autorisés à pêcher au Sénégal. Une liste faciliterait à coup sûr la surveillance des eaux en temps réel par les acteurs du secteur. Dr Aliou Ba, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique déclarait à ce sujet que : « Les priorités des autorités devraient être d’investir davantage dans la gestion durable des ressources plutôt que de laisser des navires industriels venir gonfler une flotte déjà en surcapacité »
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Pour les pêcheurs et transformateurs de poisson, la présence de ce type de bateau-usine dans les eaux est un vrai danger pour l’environnement et l’emploi. « Ils vont en haute mer racler les fonds, ce qui ne permet pas aux poissons de descendre jusque dans la zone où l’on accède au terreau.
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