Financé par le Fonds Vert pour le climat, le PROMIRE a pour objectif de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à travers la mise en œuvre du mécanisme « réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts » (REDD). En effet, l’agriculture contribue à la déforestation à hauteur de 62%, dont 38% sont dus à la production cacaoyère.
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En marge de la 5e édition des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques, tenue le 12 mai 2023 à Abidjan, le projet a tenu à préciser son objectif qui est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts à travers le mécanisme REDD+, un mécanisme international auquel la Côte d’Ivoire a adhéré en juin 2011.
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Le délai d’exécution du projet est de cinq ans, de 2021 à 2026, et sera exécuté dans trois régions du pays, à savoir la Région de la Mé, du Sud-Comoé et la région de l’Agneby Tiassa. Ainsi, quelque 834 ha de parcelles cacaoyères existantes ont été convertis en systèmes d’agroforesterie et les résultats attendus au terme du projet dans les trois régions, sont 3.650 ha de systèmes agroforestiers réhabilités, 1.500 ha de forêts restaurés, 4.000 hectares de paysages améliorés et l’élaboration de 23 plans de développements locaux. Il reste le Système national de surveillance des forêts et le système d’information sur les sauvegardes que le projet devrait contribuer à finaliser et opérationnaliser.