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Gabon, trois présumés trafiquants d’ivoire aux arrêts

by daniele Anaba

Un cercle presque parfait qui a été détruit par les éléments de la Police Judiciaire, l’administration des Eaux et Forêt et l’ONG Conservation Justice. Ce jour-là, les présumés trafiquants s’étaient donnés rendez-vous au marché de fougamou le 27 mai dernier. Les acteurs de la protection civile, de la flore et de la faune du pays avaient commencé par arrêter un ressortissant bourkinabé transportant 12 pointes d’ivoire. Le mise en cause après avoir été interpellé a fait savoir qu’il agissait en tant qu’intermédiaire pour le compte d’un citoyen gabonais qui a été mis aux arrêts quelques heures plus tard. Ce n’est que le 29 mai que le collectif de défense de la flore et de la faune a réussi à mettre la main sur le troisième homme à Imenou, un petit village situé à 40 Km de la ville de Lambaréné. Il a avoué son crime en remettant les 12 pointes d’ivoires au gabonais interpellé à Fougamou.  Depuis lors, les présumés trafiquants sont en garde à vue au poste de police de l’antenne de Mouila en attendant leur transfert à Libreville.

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           Devant la justice, les trois hommes seront poursuivis pour détention, tentative de commercialisation, complicité de détention et pour de tentative de commercialisation de pointes d’ivoire. Selon les articles 390 et 392 du nouveau code pénal, les présumés trafiquants risquent une peine de 10 ans de prison et une amende équivalente à cinq fois la valeur marchande des pointes d’ivoire trouvées en leur possession. Depuis plus de dix ans que l’ONG Conservation Justice collabore avec les autorités gabonaises dans la lutte contre le trafic d’ivoire, ils ont déjà participé l’arrestation de plus de 500 trafiquants de faune. Le conflit homme-faune, en plus du trafic en bande organisée, représente une menace croissante pour les éléphants. Des éléphants qui sont considérés aujourd’hui comme espèce en danger et menacée d’extinction.

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Pour trouver des solutions à ces problèmes qui engagent les hommes et les animaux, plusieurs solutions ont été mises sur pied. D’abord l’application de la loi pour dissuader les auteurs d’actes répréhensibles ensuite l’utilisation de barrières électriques pour limiter les intrusions des éléphants et enfin la création d’un fonds de 4 milliards de FCFA pour soutenir les 13 000 personnes victimes des dégâts causés par les éléphants. Un ensemble de décisions qui montre à suffisance l’engagement des pouvoirs publics gabonais à protéger à la fois les populations et l’environnement.   

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