C’est en présence de certains chefs d’Etats que la rencontre s’est conclue avec pour promesse, l’augmentation du financement par la Banque Mondiale. Le Vice-Président l’a exprimé en ces termes : « nous allons augmenter nos investissements dans le secteur, partant de plus de 4 milliards de dollars des fonds IDA déjà approuvés et en cours d’exécution en l’Afrique de l’Ouest et Centrale, à plus de 5,5 milliards $ d’ici à 2024. » l’annonce s’est faite dans un communiqué à la suite de la « Table ronde internationale sur les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel », qui s’est tenue du 30 au 31 mai à Lomé.
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La Banque mondiale s’est engagée à soutenir l’Afrique dans la mise en œuvre de la Feuille de route, telles que le développement de cartes de fertilité des sols, le renforcement des centres de recherche, les services de conseils aux agriculteurs et enfin la mise en place des normes et de contrôles de qualité.
Il faut par ailleurs préciser que les fonds mis à la disposition des pays d’Afrique devraient profiter à des initiatives déjà en cours notamment au sahel. Il s’agit par exemple du Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP), initialement financé à hauteur de 570 millions de dollars. Aussi, les bases du financement de la Banque mondiale sont de promouvoir un environnement favorable aux investissements privés dans la production locale d’engrais, d’engrais minéraux et organiques et la réduction des gaz à effet de serre.
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L’objectif général de la collaboration entre les pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale ; la Banque mondiale et les institutions financières, est de tripler la consommation d’engrais et doubler la production agricole à l’horizon 2035 et de favoriser une approche plus régionale et intégrée de la gestion des terres, et pour finir, la restauration de la santé des sols.