Depuis plusieurs années, la forêt de Mbao ne fait que perdre sa verdure du fait de l’activité humaine, du réchauffement climatique et des crises environnementales. Le thème retenu pour cette année est relatif au droit d’accès des femmes à la terre. Là-bas, les femmes qui ont bénéficié des terres dans la forêt classée de Mbao ont montré leur résilience en faisant de l’horticulture. « Cela contribue à protéger la forêt. Parce qu’il y a des plantations qui ont été réalisées et cela va faciliter la surveillance des lieux. Il faut le dire, on ne peut pas mettre un agent auprès de chaque arbre… », confie le Colonel Dionne.
lire aussi : Une formation destinée aux femmes africaines du domaine de l’environnement
La forêt classée de Mbao a déjà perdu plusieurs hectares du fait du passage de l’autoroute à péage qui la traverse. Pour les besoins de la réalisation de cette infrastructure routière, l’APIX a dû déboiser 35 hectares de cette forêt. La sécheresse connaît une avancée depuis des années. Elle est aggravée par le changement climatique et la désertification induits par les activités humaines. Cette sècheresse menace tous les pays et pose de sérieuses conséquences sur la sécurité alimentaire et le développement socio-économique dans ces pays-là. Les perspectives ne sont pas rassurantes puisque la sécheresse pourrait toucher plus des trois quarts de la population mondiale d’ici à 2050.