Depuis le 02 juillet 2023, les patrouilles de lutte anti-braconnage se sont intensifiées à Kango. Les agents des Eaux et Forêts, de la Direction de la Lutte Contre le Braconnage, de la brigade centre de gendarmerie de Kango, appuyés par Conservation Justice ont passé la province au scanner pour stopper le trafic d’ivoire qui gagnait déjà du terrain dans cette partie du pays. L’individu interpellé par l’équipe mixte est un burkinabé pris en flagrant délit. Il était sur le point de vendre les quatre pointes d’ivoire qu’il possédait.
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Selon les premières informations recueillies auprès d’une source proche du dossier, le ressortissant burkinabé aurait déclaré qu’il n’est pas le propriétaire des ivoires et qu’il les détenait en tant qu’intermédiaire pour le compte d’un Gabonais basé dans une localité voisine. Une déclaration face à laquelle les autorités compétentes dans cette traque au trafic d’ivoire ont décidé de renforcer le dispositif d’enquête. Désormais ils vont mettre les acteurs locaux à contribution pour démanteler ce réseau de trafiquants. Les investigations sont en cours, et l’ampleur de ce réseau illégal pourrait s’étendre au fil des révélations.
L’enquête reste en cours tant que les membres de ce réseau n’ont pas été tous mis aux arrêts. Le ressortissant burkinabé est poursuivi pour détention et tentative de commercialisation de pointes d’ivoire, des infractions qui l’exposent à de lourdes sanctions pénales. Selon l’article 390 du nouveau code pénal gabonais, il risque une peine d’emprisonnement de 10 ans, ainsi qu’une amende qui pourrait atteindre le quintuple de la valeur marchande des pointes d’ivoire retrouvées en sa possession.
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La réduction du trafic d’ivoire au Gabon en 2022, selon l’ONG Conservation Justice, est encourageante malgré que le commerce persiste dans plusieurs villes du pays. Le taux de condamnation au Gabon est très élevé. Il est évalué à plus de 90 % alors que dans les autres pays d’Afrique centrale les chiffres indiquent que le trafic est estimé entre 50 % ou 70 %.
