Le rapport « Perspectives économiques en Afrique du Nord 2023 » révèle qu’en Algérie, en Tunisie et en Egypte la croissance verte est freinée par plusieurs éléments comme l’inégale répartition des infrastructures de transports, l’absence de cadres règlementaires, la disponibilité limitée du financement ou parfois les coûts initiaux élevés de certains projets.
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Un ensemble de faits qui a fait nécessairement reculer l’indice de croissance verte de la Lybie à 29,8 en 2021 contre 33,2 en 2010. La Mauritanie la devance actuellement de 11,6 points. Ces statistiques compilées par l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI) font des autorités marocaines les meilleurs élèves en la matière avec un résultat de 56,4 au regard de « progrès notables » réalisés par le secteur privé. Selon la BAD les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) commencent à être un préalable entre les institutionnels et les investisseurs de la sous-région.
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Le rapport évoque la Société financière internationale (SFI) qui a souscrit 100 millions de dollars dans une obligation verte émise par la Banque centrale populaire (BCP) après une certification délivrée par l’Initiative des obligations climatiques dont le but est de veiller justement aux normes environnementales