Pour l’occasion, une session de formation sur les lignes directrices 2006 du
GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et son
logiciel a été organisé. Le ministère est également soutenu par le PNUD et le
Partenariat belge pour le développement. La session s’est ouverte ce lundi 21
août 2023 et se déroule dans la ville de Koudougou pendant cinq jours.
Il sera question lors de cette réunion, d’implémenter les mesures prises pour
faire face aux effets de la pollution atmosphérique sur l’homme.
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Parmi ces mesures figure celle de l’Accord de Paris visant à définir un plan
d’action pour assainir la terre des changements climatiques. Cet accord
recommande aux pays une communication et une transparence des projets
réalisés. Tout ceci grâce à leurs Contributions Déterminées au niveau National
(CDN), qui a l’objectif de limiter le réchauffement climatique en dessous de
2°C.
Le processus d’inventaire mondial de l’article 14 de l’Accord propose que
chaque partie doit soumettre une contribution déterminée au niveau national
(NDC) et la revoir tous les cinq ans pour atteindre l’objectif mondial de
réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les pays sont également
appelé à communiquer sur les actions d’adaptation, les bonnes pratiques, les
priorités, les besoins et les lacunes en matière de lutte contre le changement
climatique.
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Cette formation permettra finalement aux participants d’acquérir les outils
nécessaires pour analyser les données (en termes d’émissions de gaz à effet de
serre), les intégrer dans le logiciel et les interpréter pour assurer la qualité des
inventaires et le suivi du niveau du gaz.