La Directrice adjointe d’Oxfam en Afrique, constate que « la température au Sahel est en train d’augmenter 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale alors que les émissions de dioxyde de carbone par habitants au Sahel sont environ six fois moins élevées que la moyenne mondiale. »
lire aussi : Maroc, la « pluie artificielle » pour faire face à la sècheresse
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) tirait déjà la sonnette d’alarme dans son 6e rapport publié en mars 2023. Selon le GIEC, les effets du changement climatique vont s’intensifier : températures extrêmes, intensité des précipitations, sévérité des sécheresses, montée du niveau de la mer etc.
Selon Dr Ousmane Ndiaye Directeur de la Météorologie et de l’Exploitation et point focal GIEC Sénégal les effets du changement climatique sont déjà tangibles et Cette année, l’Afrique subsaharienne a connu des températures un peu excessives avec des valeurs qui ont avoisiné les 47 degrés.
Pour le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, l’humanité a quitté l’ère du réchauffement climatique pour entrer dans celle de « l’ébullition mondiale », d’où la nécessité d’agir maintenant. Ces records de températures ont des conséquences désastreuses pour les personnes et pour la planète », estime Samantha Burgess, directrice adjointe du service européen Copernicus sur le changement climatique
la rédaction vous propose : Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 2023
Le changement climatique a aussi d’importantes répercussions sur les écosystèmes et l’environnement. Il influe sur les cycles de la nature, tels que la floraison des arbres ou la migration des oiseaux.