Le partenariat mis sur pied par la banque mondiale et le Maroc est un accord qui va permettre de mettre en place le développement d’une agriculture durable en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Ledit partenariat va permettre à ces deux régions d’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire, l’un des objectifs de développement cher aux nations unies. La signature de cette importante convention a été faite hier, lors de la clôture des assemblées du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
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L’objectif de ce partenariat est d’entraîner une transition agricole juste et durable, en élargissant l’accès des agriculteurs d’Afrique de l’Ouest à des engrais spécialement conçus pour nourrir leur sol et améliorer les rendements des récoltes. Ce changement va permettre d’accroître les sources de revenus des exploitants, contribuant ainsi au développement et à la prospérité de la région.
Le partenariat porte aussi sur un soutien à l’établissement d’un Centre régional pour la santé des sols et la gestion de la fertilité en Afrique de l’Ouest, au sein de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) basé à Ibadan au Nigeria. Ce partenariat intervient au moment où le groupe OCP veut décarboner le processus de production de ses engrais grâce aux énergies renouvelables.
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Le groupe a également mis en œuvre un programme de production d’énergie solaire pour ses sites miniers qui ont bénéficié le 10 octobre dernier d’un prêt de 100 millions de dollars de la Société financière internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé. Selon l’institution financière basée à Washington aux États-Unis.